Schéma réalisé par Deny Renaudin lors de son enquête menée en janvier 1979, sur une affaire de hantise en région parisienne
Schéma réalisé par Deny Renaudin lors de son enquête menée en janvier 1979, sur une affaire de hantise en région parisienne Missionné par l’Institut Métapsychique International, cet ingénieur de formation s'intéressa aux phénomènes de poltergeist dont furent témoins les habitants de cet appartement. La vieille dame qui occupait ce logement avait reçu, le temps d’un week-end, son petit-fils de treize ans. Durant la nuit, ils avaient été réveillés par les déplacements inexpliqués d’objets autour d’eux : verres, cendriers, lampes de chevet, bonbonnières, radio, pendules et autres bibelots s’étaient transportés soudainement en des endroits improbables de la maison, causant alors bruits inopinés et dégâts considérables sur les murs et les meubles de l’habitation. Cette première série d’événements s’interrompit lorsque les parents du jeune garçon arrivèrent sur les lieux et décidèrent d’emmener ce dernier ainsi que sa grand-mère dans un logement voisin et de les séparer pour le reste de la nuit. À leur retour, le jour suivant, les phénomènes reprirent, cette fois-ci, en présence d’autres témoins. On choisit alors, une fois encore, d’écarter les deux individus de la maison. Plus aucune perturbation ne fut dès lors observée. À partir des notes et des autres documents produits durant ses recherches (enregistrements sonores, photographies des lieux, etc.), l’ingénieur constitua un long rapport et publia une analyse de ce qu’il considérait comme un cas authentique de hantise. Une telle hypothèse s’appuyait, selon lui, sur la personnalité singulière de l’adolescent. Afin de valider scientifiquement de telles affirmations, Renaudin sollicita l’expertise de Juliette Favez-Boutonnier (1903-1994). La psychanalyste étudia alors une série de dessins réalisés par le garçon et aboutit à la conclusion que ce dernier « n’avait pas véritablement abordé la puberté » et « cherchait à s’évader en dominant les autres, par des moyens détournés ». Toutefois, Renaudin fut stoppé dans son élan : la famille de l’adolescent obtint de l’Institut Métapsychique l’arrêt définitif des recherches entreprises afin de ne pas troubler l’éducation de leur enfant par un choc affectif trop prolongé. Collection de l'Institut Métapsychique International.
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Référence :
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17455
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Crédit :
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coll. IMI / Agence Martienne
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Titre :
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Schéma réalisé par Deny Renaudin lors de son enquête menée en janvier 1979, sur une affaire de hantise en région parisienne
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Légende :
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Missionné par l’Institut Métapsychique International, cet ingénieur de formation s'intéressa aux phénomènes de poltergeist dont furent témoins les habitants de cet appartement. La vieille dame qui occupait ce logement avait reçu, le temps d’un week-end, son petit-fils de treize ans. Durant la nuit, ils avaient été réveillés par les déplacements inexpliqués d’objets autour d’eux : verres, cendriers, lampes de chevet, bonbonnières, radio, pendules et autres bibelots s’étaient transportés soudainement en des endroits improbables de la maison, causant alors bruits inopinés et dégâts considérables sur les murs et les meubles de l’habitation. Cette première série d’événements s’interrompit lorsque les parents du jeune garçon arrivèrent sur les lieux et décidèrent d’emmener ce dernier ainsi que sa grand-mère dans un logement voisin et de les séparer pour le reste de la nuit. À leur retour, le jour suivant, les phénomènes reprirent, cette fois-ci, en présence d’autres témoins. On choisit alors, une fois encore, d’écarter les deux individus de la maison. Plus aucune perturbation ne fut dès lors observée. À partir des notes et des autres documents produits durant ses recherches (enregistrements sonores, photographies des lieux, etc.), l’ingénieur constitua un long rapport et publia une analyse de ce qu’il considérait comme un cas authentique de hantise. Une telle hypothèse s’appuyait, selon lui, sur la personnalité singulière de l’adolescent. Afin de valider scientifiquement de telles affirmations, Renaudin sollicita l’expertise de Juliette Favez-Boutonnier (1903-1994). La psychanalyste étudia alors une série de dessins réalisés par le garçon et aboutit à la conclusion que ce dernier « n’avait pas véritablement abordé la puberté » et « cherchait à s’évader en dominant les autres, par des moyens détournés ». Toutefois, Renaudin fut stoppé dans son élan : la famille de l’adolescent obtint de l’Institut Métapsychique l’arrêt définitif des recherches entreprises afin de ne pas troubler l’éducation de leur enfant par un choc affectif trop prolongé. Collection de l'Institut Métapsychique International.
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