Apparition de prodiges célestes (photométéores complexes).
Apparition de prodiges célestes (photométéores complexes). Apparition de prodiges célestes avec « trois soleils », « quatre arc-en-ciel » et une « grande croix blanche » (correspondants à nos actuels photométéores), à Nuremberg, le 12 janvier 1580. Les spécialistes pourront facilement y reconnaître toute une série d'éléments qu'il vaut la peine de lister, tant ils sont fidèlement rapportés : on distingue notamment deux faux soleils (ou parhélies) entourant l'astre du jour, avec ses arcs horizontaux en forme de « < » et « > » (il s'agit des fragments du cercle parhélique). Ces deux parhélies sont reliées entre elles par un demi arc de cercle (c'est le petit halo partiel de 22°). Parallèlement, juste au-dessus, figure un autre demi-cercle, identifiable comme l'arc tangent supérieur, au-dessus duquel se trouve enfin les arcs supralatéral (tourné vers le bas) et circumzénithal (le seul tourné vers le haut). Étant donné leur rareté, tous ces phénomènes, dus à la réfraction de la lumière solaire ou lunaire à travers les cristaux de glace de l'atmosphère, furent extrêmement bien observés et rapportés, d'autant que l'illustrateur n'en fut sans doute pas le témoin direct. Quant à la croix lumineuse (phénomène se produisant lorsqu'une colonne lumineuse verticale se crée parfois sous le soleil), son aspect a été modifié, probablement pour raison de compatibilité avec la symbolique chrétienne, de même que son emplacement : elle se produit en réalité au niveau du petit halo, avec le soleil pour centre et les deux parhélies dans son axe horizontal. © Zentralbibliothek Zürich / cote PAS II 17/3
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Lien :
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Référence :
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662
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Crédit :
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© Yves Bosson / Zentralbibliothek Zürich / cote PAS II 17/3
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Titre :
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Apparition de prodiges célestes (photométéores complexes).
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Légende :
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Apparition de prodiges célestes avec « trois soleils », « quatre arc-en-ciel » et une « grande croix blanche » (correspondants à nos actuels photométéores), à Nuremberg, le 12 janvier 1580. Les spécialistes pourront facilement y reconnaître toute une série d'éléments qu'il vaut la peine de lister, tant ils sont fidèlement rapportés : on distingue notamment deux faux soleils (ou parhélies) entourant l'astre du jour, avec ses arcs horizontaux en forme de « < » et « > » (il s'agit des fragments du cercle parhélique). Ces deux parhélies sont reliées entre elles par un demi arc de cercle (c'est le petit halo partiel de 22°). Parallèlement, juste au-dessus, figure un autre demi-cercle, identifiable comme l'arc tangent supérieur, au-dessus duquel se trouve enfin les arcs supralatéral (tourné vers le bas) et circumzénithal (le seul tourné vers le haut). Étant donné leur rareté, tous ces phénomènes, dus à la réfraction de la lumière solaire ou lunaire à travers les cristaux de glace de l'atmosphère, furent extrêmement bien observés et rapportés, d'autant que l'illustrateur n'en fut sans doute pas le témoin direct. Quant à la croix lumineuse (phénomène se produisant lorsqu'une colonne lumineuse verticale se crée parfois sous le soleil), son aspect a été modifié, probablement pour raison de compatibilité avec la symbolique chrétienne, de même que son emplacement : elle se produit en réalité au niveau du petit halo, avec le soleil pour centre et les deux parhélies dans son axe horizontal. © Zentralbibliothek Zürich / cote PAS II 17/3
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