Second rêve - "Une promenade dans le ciel" de Grandville, 1847
Second rêve - "Une promenade dans le ciel" de Grandville, 1847 Gravure sur bois de Paul-Constant Soyer (1823-1903). Deux rêves. Les deux bois de cette série sont les dernières illustrations de Grandville, réalisées peu de temps avant son décès. Pour le Second rêve - "Une promenade dans le ciel", Grandville en disait ceci, douze jours avant son décès, dans un courrier à son éditeur : "A mon avis, on ne rêve aucun objet dont l'on ait eu la vue ou la pensée lorsque l'on était éveillé, et c'est l'amalgame de ces objets divers entrevus ou pensés, à des distances de temps souvent considérables, qui forme ces ensembles si étranges, si hétéroclites des songes (...)". Nul mieux que Baudelaire pourrait expliquer la démarche de l'auteur : "Avant de mourir, il appliquait sa volonté, toujours opiniâtre, à noter sous une forme plastique, la successions des rêves et des cauchemars (...). L'artiste Grandville voulait, oui il voulait que le crayon expliquât la loi d'associations des idées." Une loi qui permet à Grandville de passer ici d'un croissant de lune à des étoiles, via un champignon, une plante, une ombrellle, une chauve-souris se transformant en soufflet, deux coeurs percés, une bobine de fil et enfin un char tiré par trois chevaux... Pour le Premier rêve - "Crime et expiation" de Grandville, 1847, voir sous réf. 18737. Grandville (1803-1847) (pseudonyme de Jean-Ignace-Isidore Gérard) - artiste à l'inspiration baroque, lithographe, caricaturiste politique de talent - oeuvrait pour des journaux tels que "La Caricature", "Charivari" ou "Magasin Pittoresque". Il illustra également "Les Fables de la Fontaine" ou encore "Gulliver" de Swift. Les surréalistes l'ont salué comme l'un de leurs précurseurs.
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Référence :
18738
Crédit :
coll. Agence Martienne
Titre :
Second rêve - "Une promenade dans le ciel" de Grandville, 1847
Légende :
Gravure sur bois de Paul-Constant Soyer (1823-1903). Deux rêves. Les deux bois de cette série sont les dernières illustrations de Grandville, réalisées peu de temps avant son décès. Pour le Second rêve - "Une promenade dans le ciel", Grandville en disait ceci, douze jours avant son décès, dans un courrier à son éditeur : "A mon avis, on ne rêve aucun objet dont l'on ait eu la vue ou la pensée lorsque l'on était éveillé, et c'est l'amalgame de ces objets divers entrevus ou pensés, à des distances de temps souvent considérables, qui forme ces ensembles si étranges, si hétéroclites des songes (...)". Nul mieux que Baudelaire pourrait expliquer la démarche de l'auteur : "Avant de mourir, il appliquait sa volonté, toujours opiniâtre, à noter sous une forme plastique, la successions des rêves et des cauchemars (...). L'artiste Grandville voulait, oui il voulait que le crayon expliquât la loi d'associations des idées." Une loi qui permet à Grandville de passer ici d'un croissant de lune à des étoiles, via un champignon, une plante, une ombrellle, une chauve-souris se transformant en soufflet, deux coeurs percés, une bobine de fil et enfin un char tiré par trois chevaux... Pour le Premier rêve - "Crime et expiation" de Grandville, 1847, voir sous réf. 18737. Grandville (1803-1847) (pseudonyme de Jean-Ignace-Isidore Gérard) - artiste à l'inspiration baroque, lithographe, caricaturiste politique de talent - oeuvrait pour des journaux tels que "La Caricature", "Charivari" ou "Magasin Pittoresque". Il illustra également "Les Fables de la Fontaine" ou encore "Gulliver" de Swift. Les surréalistes l'ont salué comme l'un de leurs précurseurs.
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